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Be in tune with yourself

2019 so far

Coucouu
J’espère que vous, et tous ceux à qui vous tenez, allez bien – si ce n’est pas le cas actuellement ne vous inquiétez pas tout finit toujours par s’arranger ;).
Je vous dois 2-3 explications dans la mesure où je devais écrire toutes les deux semaines et que là nous sommes à la troisième – après le dernier article. Le fait est que le système éducatif ivoirien est « paralysé » par une grève de presque deux mois, laquelle a entraîné des perturbations dans le programme de mon école, perturbations qui ont bouleversé la fréquence que je vous avais communiqué- oui beaucoup de remue-ménage par ici. Du coup je m’en excuse vraiment, et là je vous propose un article sur ce premier quart de l’année qui va bientôt s’achever. Bonne lecture à vous <3.

Alors ça va bientôt faire trois mois qu’on est entrés en 2019, soit 1/4 de cette année. Je suppose que pas mal de choses se sont produites dans vos différentes vies -aussi singulières et intéressantes les unes que les autres, je n’en doute pas. Dans cet article je vais surtout parler de mon expérience personnelle.

Déjà soulignons que 2018 a été une année plus ou moins bonne pour moi, ne serait-ce que comparativement aux deux précédentes. J’entrais en 2019 pleine de reconnaissance pour toutes les belles expériences, malgré tout. Et je comptais vraiment tout mettre en oeuvre pour maintenir et « fructifier » cette paix que j’avais réussi à acquérir en fin de compte, j’étais réellement déterminée quand j’y repense. Bref, pour ce faire j’ai choisi un point clé sur lequel j’allais m’atteler à travailler en 2019 : la peur.

Peur de quoi? De tout. Mais vraiment tout. J’ai réalisé que c’était l’émotion que j’avais ressenti le plus dans ma petite vie, j’étais vraiment fatiguée. Je vous aurais donné quelques exemples mais je trouve mes peurs tellement bêtes -et surtout pas fondées- que je vais les garder, ça sera peut-être pour une autre fois. Alors oui, la peur, il fallait que ça cesse. Et j’ai lu un livre de John Gray récemment qui disait que c’était le point sur lequel les grands timides -une catégorie de personnes qu’il décrit dans son livre- devraient travailler, je me suis dit « ah finalement c’était le bon choix ».
Comment se détacher de quelque chose qui est presque ancrée en soi? Je me suis dit qu’il fallait procéder par étapes, se fixer de petits objectifs qui auraient de grands impacts sur la durée. Je vous en cite quelques uns pêle-mêle.

En février on est allés à un salon d’études, il y avait surtout des écoles de commerce et juste cinq écoles d’ingénieur si je ne m’abuse. Dans ce genre de situation normalement je me fonds dans la masse et j’attends que quelqu’un pose des questions pour profiter des réponses. J’étais avec une amie qui veut faire les mêmes études que moi -ingénierie en ressources renouvelables- et c’était elle qui était censée parler. À un moment je me retourne, elle n’est plus là. Je sais vraiment pas si c’était fait exprès, mais en tout cas il n’y avait personne d’autre près du stand que je voulais visiter donc je suis allée et j’ai été obligée de poser les questions moi-même. J’avais peur au début -évidemment- mais en fin de compte l’exposante était très aimable du coup c’était bien. Après mon amie est revenue, mais bon je gérais déjà la situation. Quelques temps avant, j’ai vu que la Banque Mondiale lançait un concours d’écriture. En gros le thème c’était le devenir du système éducatif avec les nouvelles technologies et tout leur corollaire. Sachant que c’est un thème qui m’intéresse et sur lequel j’avais déjà réfléchi, ça me parlait vraiment beaucoup mais – oui avec moi il y a très souvent un mais- je ne savais pas vraiment si j’avais des chances. En même temps 1) c’était en anglais et je suis francophone, j’étais convaincue que les anglophones auraient forcément une longueur d’avance. Et 2) ils demandaient un texte de 500 mots maximum. En fait en voyant ça j’ai directement compris que ça allait être mon plus grand problème, je donne toujours trop de détails pour me faire comprendre parfaitement et ça prend beaucoup trop de place. J’ai fait un premier essai, j’étais à moins de 2/3 du travail et le compteur affichait 400 et quelques mots. Ça m’a stressée j’ai dit « bon, je suis pas obligée de participer ça suffit ». Après j’ai compris que je ne pouvais pas me dérober à chaque fois comme ça, donc j’ai pris d’autres feuilles j’ai recommencé recommencé jusqu’à atteindre 498 mots je crois, et j’ai envoyé mon texte. Sur le coup je me suis dit « bonnn si ça leur plaît tant mieux, si non c’est pas plus mal que ça en fin de compte ». Et finalement j’ai beaucoup aimé mon travail, les résultats ne sont toujours pas disponibles mais je suis satisfaite. Ma troisième expérience c’est ce blog. J’en avais eu l’idée la première fois en août 2018 je crois, et je l’avais créé à ce moment là mais j’avais trop de peur et pas assez de détermination pour écrire quoique ce soit. L’idée m’est revenue il y a quelques temps et par chance je me souvenais de mon mot de passe WordPress donc je suis retournée dessus, j’ai fait quelques réajustements et le soir-même j’ai posté le premier article « Écoutons! ». Quand j’ai mis le lien dans mon statut Whatsapp j’étais stressée et le pire en fait c’est qu’on ne s’habitue jamais vraiment au stress, en tout cas pas moi. Bref après j’ai eu quelques retours, des encouragements/remarques/suggestions et à un moment donné je me suis laissée submergée et je voulais tout supprimer. J’en avais marre après moins d’une semaine, ça faisait une sorte de pression et donc de stress tout d’un coup, je n’ai pas supporté. Heureusement j’ai réfléchi à la question et je me suis dit -oui je me parle vraiment vraiment beaucoup- « tant qu’à faire, continue; tu n’as rien à perdre de toutes façons ». C’est donc ce que j’ai fait, et j’avoue que j’aime beaucoup écrire. Ma dernière « production » date de la semaine dernière, en classe. C’était une amie qui avait dit qu’elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il y avait une journée de la femme et pas une journée de l’homme – j’en ferai peut être un article, j’aime beaucoup la question et elle est revenue trois fois la même journée. Et donc, je vous dis que moi, de base je n’allais pas intégrer la conversation comme je l’ai fait ce jour là, j’allais rester en retrait à soutenir l’avis de telle ou telle, -en acquiesçant peut être- mais je n’allais vraiment pas prendre la parole comme ça. Mais en fait si, je l’ai fait; j’ai placé 2-3 arguments et je me suis trouvée assez calme en plus quand je parlais. J’avoue que j’étais plutôt fière après.

Si je vous ai raconté tout ça c’était pour arriver à ces questions : quelle était votre résolution phare à la veille de 2019? Qu’est-ce que vous aimeriez améliorer plus que tout en vous ? Qu’est-ce que vous percevez en vous comme un frein à votre plein épanouissement et que vous voudriez changer? Ça, mais aussi et surtout est-ce que vous avez déjà commencé à y travailler ? Est-ce que vous avez essayé de vous en donner les moyens ? Personnellement la dernière histoire, j’ai juste essayé d’appliquer les conseils de Dale Carnegie dans Comment parler en public – oeuvre très intéressante d’ailleurs. Et j’essaie de trouver d’autres livres du même genre pour avoir le maximum de conseils pour surmonter tout ça. On dira que oui mon intervention était sûrement banale aux yeux des autres mais j’ai réellement senti l’effort que je faisais, disons que je savais surtout d’où je venais et où j’étais ce jour-là. Je pense que chacun de nous connaît ses faiblesses et ressent forcément une fierté à se sentir évoluer et les dépasser.
Alors oui les changements se feront progressivement, mais au moins ils se feront.

Bonne journée ×

Par YoLyss

18, thinker, dreamer.

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